le projet international ITER

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1/ Qu'est ce que l'ITER ?

Iter est un réacteur expérimental qui tente de maîtriser la fusion nucléaire, en créant pendant quelques minutes la réaction qui a lieu au cœur du soleil.

iter n'est pas une solution a la crise energetique Qui participe à ce projet ?
Plusieurs pays participent à ce projet : l'Union Européenne, la Russie, les Etats-Unis, le Japon, la Chine, la Corée du Sud et l'Inde.

Où ITER va-t-il être implanté ? ITER projet experimental a cadarache
Iter va être implanté en France, à Cadarache, dans les bouches du Rhône, à partir de 2008.

Combien ça coûte ?
La France paye 20% du budget total qui s'élève à 10 milliards d'euros sur 30 ans. La fusion bénéficie donc d'une large priorité budgétaire, sans qu'on soit certain qu'un jour, on parviendra à produire de l'électricité avec cette réaction.

2/ ITER, projet coûteux et incertain

Iter est le programme le plus coûteux qui ait jamais été lancé à part la Station Spaciale Internationale. D'ici 5 ans, l'Union Européenne va investir 389 millions d'euros par an pour ce projet, à comparer avec les 168 millions d'euros par an envisagés pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique.

L'Union Européenne s'engage donc à financer en priorité ITER pendant 30 ans, laissant aux autres sources d'énergies qu'un demi budget à se partager. Et ce n'est que le début. Un rapport de 2002 du parlement allemand estime "qu'il faudra encore dépenser un total de 60 à 80 milliards sur une période de 50 ans avant qu'il soit envisageable de produire de l'énergie avec la fusion nucléaire".

Or, aucun scientifique ne peut affirmer qu'un jour, ITER permettra de produire de l'électricité. Les physiciens S.Balibar, Y.Pomeau et J. Preiner regrettent d'ailleurs que "la grande presse n'insiste guère (...) sur les énormes incertitudes qui pèsent encore sur la génération d'énergie commerciale à partir de la fusion".

3/ ITER, projet non écologique à bien des égards

Le site de Cadarache en France, où doit être implanté ITER, abrite déja des installations d'études civiles et militaires, des parcs d'entreposage de déchets radioactifs, des ateliers de traitement de matières radioactives, huit réacteurs de recherche. Le site présente pourtant un haut risque sismique, étant localisé sur la faille la plus active de France. Le danger est aggravé par la présence de plusieurs tonnes de plutonium, la plus redoutable des matières nucléaires. L'Autorité de Sûreté Nucléaire réclame d'ailleurs depuis des années la fermeture de plusieurs installations pour "tenue au séisme insuffisante".

Outre, le risque d'accident nucléaire, la construction d'ITER s'avère une catastrophe pour l'environnement local :

4/ La fusion nucléaire n'est pas la solution miracle à la crise énergétique

5/ Consommer mieux au lieu de produire plus

Le modèle énergétique actuel est basé sur une croissance infinie alors que les ressources sont limitées. Un collège d'experts démontre qu'il est possible de sortir de cette impasse. Il préconise une démarche en 3 volets :
- sobriété,
- efficacité,
-renouvelables.

La sobriété consiste à supprimer les gaspillages. L'efficacité permet de réduire les pertes en favorisant des solutions performantes (éclairage, électro-ménager, bâtiment...). Les renouvelables couvrent les besoins énergétiques ainsi maîtrisés, pour un investissement raisonnable.

Le scénario NégaWatt pour la France suit cette démarche. Il propose une série d'actions concrètes basées uniquement sur des techniques éprouvées et sans risque. D'ici à 2050, on pourrait ainsi économiser 64 % d'énergie, produire 71 % de l'énergie primaire avec les renouvelables, et diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique. Le recours au nucléaire deviendrait inutile vers 2040. Des études allemandes et suisses, notamment, parviennent à des conclusions similaires.
La condition impérative pour obtenir de tels résultats : appliquer dès maintenant les mesures préconisées.

En savoir plus sur les gestes du quotidiens pour éviter de gaspiller

Source : http://www.sortirdunucleaire.org/


Pour en savoir plus : http://sortirdunucleaire.org/

Les obstacles à la maîtrise de la fusion sont nombreux, voire infranchissables

Il faut des températures
gigantesques (100-150 millions
de degrés) pour pouvoir
"marier" des noyaux qui, par
nature, se repoussent. Aucun
récipient matériel n'y résisterait.
(...)
Jusqu'à présent, les expériences consomment plus d'énergie qu'elles n'en produisent (quand elles en produisent!), et ne durent , au mieux, que quelques secondes, voire minutes.

L'hydrogène fusionnant difficilement, il faut utiliser deux
de ses isotopes : le deutérium
(stable) et le tritium (hautement
radioactif). Le tritium n'est pas
présent naturellement sur terre.
Il est produit en petite quantité
dans les réacteurs nucléaires. La France n'en produit qu'1 kg/an (à usage militaire). Si un projet industriel de réacteur à fusion devait voir le jour, il pourrait consommer plus de 50 kg de tritium par an! Pour résoudre ce problème d'approvisionnement, il est envisagé, dans des projets ultérieurs, de produire le tritium au cœur du tokamak.
Une opération d'une grande complexité, dont la faisabilité n'est pas démontrée.

La réaction de fusion produit des neutrons de très haute énergie. Insensibles au champ magnétique, ils vont heurter les parois du tokamak. C'est l'énergie de ce flux de neutrons qui est censée, un jour, fournir la chaleur permettant de produire de la vapeur, puis de l'électricité. Pourtant, de l'aveu même de l'Académie des Sciences, "aucun matériau existant n'est susceptible de résister à cette énergie colossale". De plus, ce bombardement rend la paroi radioactive, un effet secondaire très indésirable.

De ces trois difficultés, seule la
première doit être vraiment
étudiée par le réacteur expérimental ITER.

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