Interview de nicole et felix le garrec

Le nucléaire en Bretagne > Interview de Nicole et Felix Le Garrec

Février 1980 : la population de Plogoff entière se soulève pour lutter contre l’implantation d’une centrale nucléaire dans leur commune.

Nicole et Felix Le Garrec ont réalisé le film documentaire" Plogoff, des pierres contre des fusils", sorti en 1980. Ils répondent aux questions de Nucléaire non Merci lors d'un interview le 07 Mars 2009.

plogoff des pierres contre des fusils film  Comment fonctionnait l’organisation avec les autres communes ?
 Comment s'organisaient les logements ?
 Comment la lutte à Plogoff a t-elle été répercutée médiatiquement ?
 La lutte à Plogoff à t-elle motivée d’autres luttes ? Y’a t-il eu d’autres manifestations d’une telle envergure ?

 Quelle était la proportion d’autochtones sur Plogoff ?
 Comment, selon vous, les citoyens peuvent-ils agir pour exprimer leurs inquiétudes, leurs désaccords, demander de la véritable information et faire pression sur le gouvernement aujourd’hui ?

 Par rapport à l’opinion publique et au gouvernement, vous n’aviez pas l’impression d’être seuls contre tous ?

 Avez vous eu le sentiment, dès les débuts, que la centrale ne serait pas construite, que vous gagneriez votre lutte ?

 Quel était votre sentiment par rapport aux violences des manifestants ?

 Est-ce que vous pensez qu’aujourd’hui, un village puisse encore se soulever contre l’implantation d’un projet contre-nature ?

 Avez vous eu connaissance d’autres alternatives pour une société moins consommatrice ou plus respectueuse de l’environnement ?

 Pensez-vous que c’est avec des grenelles à répétition que les choses changeront ?

1/ Comment fonctionnait l’organisation avec les autres communes ?

Nicole Le Garrec : Ce qui a aidé beaucoup le mouvement de Plogoff c’est qu’il y avait une structure au niveau des antinucléaires (CLIN CRIN). C’était un maillage très serré d’organisations antinucléaires nées après 78, c’est à dire après l’Amococadis et la marée noire. Après cette marée noire, les gens étaient très en colère. Les organisations ont très vite relié « mazoutés aujourd’hui, radioactif demain » et sont passées de l’un à l’autre facilement. On a donc souvent retrouvé les même gens qui militaient contre la marée noire et contre le nucléaire.

Ce n’était pas seulement les régions autour de Plogoff (cap Sizun, pays bigouden) qui étaient concernées, c’était toute la Bretagne. (…) Il y a eu plusieurs alertes, on ne savait pas si c’était pour noyer le poisson. Peut-être que l’idée était de diviser les gens. (…) En fait, ces gens qui étaient contre le nucléaire chez eux l’ont été aussi à Plogoff. Il y a eu un grand mouvement assez difficilement compréhensible aujourd’hui, car les gens sont plus cloisonnés. A l’époque, il y avait de grandes réunions d’informations qui réunissaient militants et non militants. (…). Les gens n’étaient pas informés du tout au niveau du nucléaire, et le gouvernement n’avait pas tellement intérêt à les informer. C’est ce qui s’est passé à Brennilis.

Il y avait comme ça des réunions ou il y avait salle comble parfois même chez les gens. (…) Tout cela se faisait de manière très conviviale. On parlait, puis on mangeait quelque chose ensemble On voit d’ailleurs cela dans le film. (..) Des jeunes prêts à se faire arrêter dans la nuit, la grand-mère leur ouvrait sa porte, leur offrait à dormir et le petit déjeuner. Leurs copains étaient en train de se dire qu’ils avaient été arrêtés, et en fait, non, ils dormaient dans le penty de la grand-mère.


2/ Comment s'organisaient les logements ?



Nicole Le Garrec : Par exemple pour nous, nous avons eu la proposition de Marie Carval d’être hébergé chez eux. Nous étions un peu encombrants pour une vieille dame.
Les gens étaient logés chez l’habitant. Ou alors on ouvrait le garage, les gens avaient des sacs de couchage. On trouvait des solutions.

Nucléaire Non Merci
 : Il n’y a pas eu de grands campements ?

Nicole Le Garrec : Non, il y a eu l’école pendant les vacances où les gens ont pu dormir. C’est le maire qui a pris cette décision là.

Nucléaire Non Merci : Et au niveau des transports ?

Nicole Le Garrec : C’était les gens qui s’organisaient.

Félix Legarrec : Il y avait beaucoup d’auto-stop.

3/ Comment la lutte à Plogoff a t-elle été répercutée médiatiquement ?

Nicole Le Garrec : Mal au niveau de la télévision parce qu’à l’époque la TV était sous la coupe gouvernementale. Il y avait donc une surveillance très forte et il n’était pas question d’aller contre les décisions du gouvernement. La télévision française est venue très très tard, après les télévisions étrangères, notamment l’Allemagne et le pays de Galle, qui ont bien couvert l’événement.
Au niveau de la presse écrite c’est Ouest France qui a le mieux répercuté l’affaire et heureusement que ce journal était là parce que sinon c’était très pauvre au niveau médiatique et l’issue de la lutte en aurait certainement souffert. Les journalistes de Ouest France se sont mobilisés avec leur directeur départemental. (…) Ils se sont même installés à Plogoff, de façon à être très proches. Il y avait aussi une radio libre. A l’époque, les radios libres n’étaient pas autorisées. Il y en avait une à Paris, qui avait été occupée par les forces de l’ordre, mais à Plogoff, ils n’auraient pas osé.

4/ La lutte à Plogoff à t-elle motivée d’autres luttes ?
Y’a t-il eu d’autres manifestations d’une telle envergure ?

Nicole Le Garrec : Je ne sais pas si ça a manifesté, ou déclenché quelque chose parce que les situations avaient l’air d’être différentes ailleurs. Nous sommes allés dans d’autres régions, notamment la vallée du Rhône, avec des femmes de Plogoff et elles demandaient : « Mais comment avez vous pu laisser faire ça ? », en parlant des centrales. La réflexion portait là dessus et les gens répondaient « Mais nous aussi on s’est battus, mais seulement les militants ».
La chance de Plogoff, ça a été le fait que tout le monde se soit senti concerné, que tout le monde se soit mobilisé et puisse rejoindre les militants plus pro et plus engagés.

Les gens disaient aussi « nous sommes moins enracinés, moins attachés à notre terre que vous. »  (…) Il y avait une mobilité plus grande ailleurs qu’en Bretagne. Et même en Bretagne, les marins très mobiles restaient attachés à leur terre. C’est quelque chose qui revenait et ça a donné une autre dimension à la lutte.

5/ Quelle était la proportion d’autochtones sur Plogoff ?

Nicole Le Garrec : Dans le film, je demande ça à une dame qui me répond : « Il n’en reste sûrement pas beaucoup ». Il restait une proportion assez faible d’autochtones, mais c’est difficile à chiffrer. On peut pas dire que beaucoup se prononçaient pour la centrale.

Nucléaire Non Merci : Du coup, vous pensez que les manifestants s’opposaient surtout à la construction de la centrale ou bien au nucléaire en général ?

Nicole Le Garrec : Les deux. Ils disaient « ni chez nous, ni ailleurs ». C’est évident qu’ils ne se seraient pas battus de la même manière ailleurs, bien sûr. Mais les deux facteurs se conjuguaient pour mieux se renforcer.

Nucléaire Non Merci : Ce qui a fait le succès de la lutte.

Nicole Le Garrec : Oui, c’est ce qui a fait le succès de la lutte

6/ Dernièrement, des manifestations ont eu lieu en Normandie contre le projet EPR, mais cela n’a pas eu d’impact sur la construction.
Comment, d’après vous, les citoyens peuvent-ils agir pour exprimer leurs inquiétudes, leurs désaccords, demander de la véritable information ? Comment peut-on faire pression sur le gouvernement aujourd’hui ?

Nicole Le Garrec : Que ce soit aujourd’hui ou avant, il faut toujours trouver des voix nouvelles pour surprendre l’opinion. C’est ce qui s’est passé à Plogoff : les gens qui étaient indifférents à Plogoff, devant cette détermination, ne pouvaient plus le rester. C’était pour ou contre. Et les gens se sont retrouvés plutôt pour le mouvement. C’est donc une affaire d’opinion publique, qui est très importante dans le combat. Il faut élargir, toujours élargir le cercle des antinucléaires. Il faut qu’il y ait des gens qui sont moins systématiquement mobilisés qui se joignent aux antis. Ça demande de la part des militants une ouverture d’esprit : il faut qu’ils aillent vers les gens car les gens n’iront pas systématiquement vers eux.
Ça s’est fait à Plogoff parce que les gens de Plogoff ont dit : « C’est chez nous que ça se passe, c’est nous qui allons mener la lutte, et vous, vous nous épaulez. » Et ça s’est fait comme ça. Ça n’a pas été monopolisé par un parti ou groupe politique.(..). Bien entendu, le mouvement penchait à gauche, mais il n’y avait pas d’exclusivité, et quand on voit tous les médecins, les notables, les anciens combattants même qui viennent à la fin… On ne voulait pas être étiqueté.

Nucléaire Non Merci : C’est important d’après vous, de ne pas être étiqueté.

Nicole Le Garrec : Il faut savoir ou l’on se situe soi-même mais garder vraiment un esprit d’ouverture, accueillir les gens parce qu’on peut avoir des antinucléaires qui viennent de tout bord.

Nucléaire Non Merci : Il faut admettre qu’il y ait d’autres opinions que la sienne, en quelque sorte.

Nicole Le Garrec : Oui, tout à fait. Il y a des gens qui pensent un peu différemment, qui voient les choses un peu différemment. Il y avait des gens vraiment bien installés, qui ne se sentaient jamais concernés par ce genre de problèmes. Je les ai appelés pour savoir ce qu’ils pensaient de Plogoff, et ils m’ont demandé d’aller les voir. On est allé discuter avec eux, et ils ont fini par être pour le mouvement ; parce qu’on ne prenait pas des arguments extrêmes, qu’on restait dans des choses qu’ils pouvaient admettre.
Il y avait aussi en notre faveur le fait qu’il y ait comme ça des fourgons de forces de l’ordre qui passaient tous les matins et tous les soirs devant chez eux, comme ça… on commençaient quand même à se dire qu’on était en pays occupé.

Nucléaire Non Merci : La présence policière a, en quelque sorte, décrédibilisé l’action gouvernementale.

Nicole Le Garrec : Oui, car les gens se sont dit « S’il faut autant de forces de l’ordre pour l’enquête d’utilité publique, qu’est ce que ça va être lorsqu’il faudra construire la centrale ? Ca va devenir fliqué à mort… »

7/ Par rapport à l’opinion publique et au gouvernement, vous n’aviez pas l’impression d’être seuls contre tous ?

Nicole Le Garrec : Un peu au début. On avait cette impression. Mais comme à Plogoff on était très solidaire, c’était festif aussi. Faut dire qu’il y avait comme ça un esprit de fête, comme on trouve parfois dans certaines grèves. Tout à coup on avait comme ça liberté de parole… Les vieux shémas tombent. Les vieilles barrières aussi. Les gens font des choses : jamais Marie Carvall ne nous aurait hébergés : et là, d’emblée, elle nous invite chez elle, on mange chez elle, et on devient amis, comme ça, du jour au lendemain.
Et ça c’est l’un des facteurs importants lors d’un mouvement parce que c’est vrai que dans la vie de tous les jours, c’est chacun pour soi, alors que là on fait bloc et ça donne des forces.

IL y avait Jean Marie Kermor avec sa bonhomie. C’était difficile de lui coller l’étiquette terroriste, ou chépaquoi. Parce que le gouvernement disait carrément que c’était  la bande à Bader. Pour nous c’était important de montrer des images de gens de Plogoff, parce que ça tombait à l’eau, les histoires de terroristes, d’étrangers… et toutes ces femmes qui étaient là aussi. C’était très difficile d’être pour les CRS.

8/ Avez vous eu le sentiment, dès les débuts, que la centrale ne serait pas construite, que vous gagneriez votre lutte ?

Nicole Le Garrec : Disons qu’on ne préférait pas trop penser à l’issue, on se battait et on essayait de renforcer. On ne se sentait pas si fort que ça, surtout certains soirs, ou le jour du vendredi noir, quand on a arrêté tant de gens, et qu’on voyait qu’ils apportaient encore plus de forces. J’ai appelé ce soir là le député socialiste, qui m’a dit « J’en parle demain à l’Assemblé Nationale » (…) ça a été l’un des piliers au niveau politique.

9/ Quel était votre sentiment par rapport aux violences des manifestants ?



Nicole Le Garrec 
: On a pas été choqué parce qu’il y avait quelques cailloux qui volaient. C’était David contre Goliath. Ils étaient tellement sans défense avec leurs cailloux. Alors que les forces de l’ordre avaient des grenades, parfois même des hélicoptères…(…) Il n’y a pas eu de morts, mais il aurait pu y en avoir. On ne pouvait pas être pour les forces de l’ordre. Il aurait fallu que leur vie soit en danger. Mais ce n’était pas le cas. Et ils avaient de quoi se défendre.

10/ Est-ce que vous pensez qu’aujourd’hui, un village puisse encore se soulever contre l’implantation d’un projet contre-nature ?



Nicole Le Garrec 
: Il faut être créatif en tout cas pour le faire, et courageux.
Il y a pas mal de jeunes qui viennent voir le film, et même des organisations de jeunes étudiants ou autres qui font venir le film, et qui disent : « mais on ne pourrait même pas s’exprimer, aujourd’hui, comme le faisaient ces femmes ! »

Et c’est vrai : aujourd’hui, on est convoqué à la police très vite. Dans le film, les femmes insultent les forces de l’ordre. Aujourd'hui, ce ne serait pas possible, effectivement. Il faut faire beaucoup plus attention à ce qu’on dit. A Plogoff, il n’y a jamais eu de menaces par rapport au vocabulaire des femmes.

11/ Avez vous eu connaissance d’autres alternatives pour une société moins consommatrice ou plus respectueuse de l’environnement ?

Nicole Le Garrec : En tout cas, quand on se déplace avec le film, on se rend compte que beaucoup de gens œuvrent pour un système plus alternatif, et on en rencontre pas mal, que ce soit en Bretagne ou ailleurs. C’est assez encourageant.
Nous sommes arrivés à une limite : si le mouvement continue à se grossir, il est évident que l’opinion publique va être obligée de s’en apercevoir et de suivre le mouvement. Aujourd’hui les médias en parlent assez peu. Ce mouvement n’est pas mis vraiment en valeur, et ça reste marginal. Mais si le mouvement continue à progresser…

On voit bien d’ailleurs qu’au niveau de l’environnement, les grandes surfaces sont obligées d’en tenir compte et mettent ça en avant pour leur promotion. Ce mouvement progresse et s'il prend de l’ampleur, les gens qui étaient contre finiront par le rejoindre. Il y a une partie de l’opinion publique qui suit. Je pense qu’on est là à une époque un peu charnière.

12/ Pensez-vous que c’est avec des grenelles à répétition que les choses changeront ?

Nicole Le Garrec : Je crois que les grenelles ne suffisent pas, on a bien vu par exemple, l’absence de véritable débat au niveau du nucléaire, ou des OGM.
C’est grave aussi sur le plan démocratique. Par exemple, les OGM  finiront par faire disparaître la bio (…) Qu’on soit pour la bio ou non, c’est grave au niveau de la liberté de choix, parce qu’on est en train de nous obliger à accepter quelque chose sur lequel il n’y a pas eu encore de débat réel ni d’explication. On ne sait pas ce que ça donnera sur le long terme mais on fonce pour faire plaisir à des grandes sociétés comme Monsanto…
Il y a des avocats qui font des procès à des gens, parce qu’ils ne veulent pas racheter leurs semences, par exemple, tous les ans. C’est un scandale, et le grenelle n’a pas réglé ça. Il faut donc que les gens à la base continuent de réfléchir par eux même, car c’est important de réfléchir. Il faut ensuite mettre ces réflexions en commun, les confronter, et penser par soi même.
Toute l’histoire proche nous montre qu’aucun gouvernement ne nous a informé sur des choses graves, qui nous concernent en premier lieu, parce que ça concerne la santé, notre vie toute entière. Il faut (…) que les gens se regroupent surtout. Je crois que le problème aujourd’hui est qu’on nous a tellement poussé dans le sens du chacun pour soi, de la compétition (…) que c’est dur d’être solidaire. Et ça c’est mauvais pour pouvoir après lutter ensemble et pouvoir se retrouver. Il est évident que les structures sociales qu’il y avait à Plogoff où les gens se connaissaient tous, avaient l’habitude de s’inviter, de s’entraider… Il devait y avoir des opinion diverses, mais il y avait déjà un tissu, qui venait de la vie paysanne qu’il y avait eu avant, des coutumes… Aujourd’hui en ville, il n’y a plus ce genre de structure du tout et c’est à travers des associations que l’on pourra faire bouger les choses…

Je pense qu’il faut élargir, toujours élargir le cercle des militants, mais c’est peut-être plus difficile d’aller aujourd’hui vers les gens qui ne viennent pas vers vous.


Interview réalisé par Kat

Pour en savoir plus : http://sortirdunucleaire.org/

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